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La vocation du SHOM (Service hydrographique et océanographique de la marine) se décline en trois missions principales.

 

Service hydrographique national

 

Le SHOM exerce les attributions de l'Etat en matière d'hydrographie générale au bénéfice de tous les usagers de la mer conformément aux obligations internationales de la France, définies notamment par la convention internationale SOLAS pour la sauvegarde de la vie humaine en mer et par la convention des Nations unies sur le droit de la mer. Elles s'appliquent en assurant le recueil, l'archivage et la diffusion des informations officielles nécessaires à la navigation maritime.

 

Soutien de la défense

Dans ses domaines de compétence, le SHOM assure la satisfaction des besoins d'expertise et de soutien opérationnel de la défense en connaissance de l'environnement aéromaritime.

Ces besoins vont bien au-delà des seules informations relatives à la sécurité de la navigation de surface, collectées et exploitées par le SHOM au titre de sa mission de service public.

La sécurité de la navigation des sous-marins, entre autres, impose de s'intéresser à une gamme de profondeurs plus importante ; les performances des systèmes de commandement et des systèmes d'armes modernes impliquent une connaissance de plus en plus fine et adaptée des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique (HOM) dans lequel opèrent les unités de la marine nationale.

Face à ces besoins, la mission du SHOM est de fournir aux forces navales des produits et des services de mesure, de description et de prédiction de l'environnement HOM, efficaces et adaptés aux diverses formes de lutte et aux différents senseurs ou systèmes d'armes utilisés.

 

Soutien aux politiques publiques maritimes et du littoral

 

Enfin, le SHOM apporte son soutien aux politiques publiques maritimes et du littoral. Il contribue ainsi à l'action de l'Etat en mer ; intervient comme expert dans les travaux relatifs aux délimitations et frontières maritimes.

 

Il participe au recueil et à la mise à disposition des données numériques nécessaires à la gestion intégrée des zones côtières et au développement durable ainsi qu'aux actions de l'Etat en matière de lutte contre les pollutions maritimes. S'appuyant sur son réseau d'observatoires de marée, il participe à la mise en place de réseaux d'alerte pour la prévention des risques et des catastrophes. Aux côtés de nombreux partenaires, il soutient par ses moyens et son expertise la modélisation numérique de l'océan mondial, et contribue à son extension vers le domaine côtier. 

Quelques éléments-clés : 

 

  •  491 personnes hors équipages des bâtiments spécialisés ;

  •  un budget annuel 2013 de 56,7 M d'euros ;

  •  des recettes commerciales de 4,5 M d'euros ;

  •  5 navires spécialisés, dont 1 employé conjointement par l'Ifremer ;

  •  une zone nationale de responsabilité de 11 millions de km² et des frontières maritimes avec 30 pays ;

  •  soutien de la marine nationale en hydrographie, océanographie et météorologie (HOM) dans une zone couvrant 40 millions de km² ;

  •  un portefeuille de 900 cartes papier diffusées chaque année à 114 000 exemplaires, et de 402 cartes électroniques ;

  •  75 ouvrages diffusés à 15 000 exemplaires ;

  •  un service permanent pour la diffusion de l'information nautique dans la zone Atlantique (Navarea II) et pour les données d'environnement destinées à la marine ;

  •  des implantations à Brest, Toulouse, Saint-Mandé, Nouméa et Papeete.

CGT SHOM

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