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STX LORIENT en action pour la sauvegarde du chantier

21 mai 2015

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Hier soir, la Direccte du Morbihan a informé, la direction  STX France, le secrétaire du comité d'entreprise STX Lorient et les organisations syndicales CGT et CFE-CGC, de sa décision de refuser l'homologation du PSE.

 

Cette décision conforte la CGT STX dans ses choix d’être auprès des salariés pour défendre l’emploi et l’outil de travail.

 

Depuis l’annonce fin novembre 2014, la CGT STX à tout mis en œuvre pour démontrer que le seul souhait d’STX était de sacrifier le site du Rohu.

 

STX France va bien, plus de 5 millions d’heures de travail à Saint Nazaire, pour cette raison STX se doit de partager le travail avec ses 2 sites.

 

Nous avons, pendant 6 mois, proposé des mesures alternatives à tous les niveaux de l’Etat (actionnaire minoritaire mais de blocage chez STX) et aujourd’hui nous demandons que notre Direction se mette au travail pour développer le site et l’emploi.

 

La CGT STX a obtenu des avancées sur la formation par exemple, au lieu de çà STX  a préféré le chômage technique.

 

Nous demandons que le Conseil Départemental du Morbihan active l’attribution du bateau de Groix et que STX mette tout en œuvre pour que notre  chantier soit retenu.

 

Ce refus d’homologation du PSE est une grande victoire pour les salariés qui ont fait, font et feront l'histoire de cette entreprise.

 

C'est une grande victoire pour le syndicat CGT STX Lorient avec l’aide de l’Union Départementale du Morbihan et la Fédération de la Métallurgie  qui malgré les difficultés, a décidé de prendre ses responsabilités pour l’emploi et refusant ainsi la signature de l'accord majoritaire. Nous avons eu raison de mener ce combat.

Dans la lutte il ne faut rien lâcher et nous ne lâchons rien.

 

La direction a eu tort de ne pas étudier nos propositions et nos  revendications pendant la négociation, cela lui aurait épargné ce terrible camouflet.

 

Mais pour négocié il faut être deux et nous étions tout seul, seul mais avec les salariés et pour eux!

 

Maintenant la direction a deux mois pour faire appel de cette décision au tribunal administratif de Rennes, la CGT STX propose à la direction d’arrêter purement et simplement cette procédure et de se mettre au travail pour l’avenir du chantier et en premier de remette un service commercial et de projet sur le site du Rohu et d’adhérer  à notre projet alternatif, maintenir les emplois et ramener immédiatement des commandes au Rohu.

 

Pour la CGT cette victoire n'est qu'une étape jusqu'à la victoire finale, c'est à dire l'arrêt total du PSE.

 

HASTA LA VICTORIA SIEMPRE

26 janvier 2015

PROJET ALTERNATIF CGT

 

Mardi 27 janvier aura lieu un CE extraordinaire en présence de M.Castaing et la présentation du projet alternatif de la CGT par le cabinet Sécafi. Cette réunion est d’une importance vitale pour l’avenir de l’entreprise et la Direction devra apporter des réponses concrètes à notre projet.

Il y a des possibilités de maintenir l’emploi et de ne pas tuer le chantier !

 

Suite à la réunion du 22 janvier nous constatons que la direction n’apporte aucune solution, seul du chômage partiel est prévu pour la période de mars et avril avec 1898 jours pendant cette période qui touchera 58 salariés en mars et 68 en avril.

C'est-à-dire tout l’effectif restant car nous ne sommes plus que 82 présents au travail dont 15 sont en déplacement. Il ne reste plus qu’une cheminée à faire et en 2x8 dès mi février pour aller plus vite au chômage. Voilà le programme actuel de la Direction !

 

Salariés au chômage partiel, salariés du Rohu et du poste 4, salariés en déplacement à St-Nazaire, il faut vous mobiliser encore une fois pour soutenir le projet de la CGT, qui lui seul peut permettre de maintenir tous les emplois.

 

Le syndicat CGT STX Lorient appelle à un débrayage pendant la réunion du 27 janvier de 10h30à 12h00 devant les bureaux.

 

N’ACCEPTEZ PAS LE SORT QUE VOUS RESERVE LA DIRECTION

 

BATTEZ VOUS POUR VOTRE EMPLOI !

 

DEBRAYAGE 10H30 A 12H00 AU ROHU

 

SALARIES EN DEPLACEMENT: 1H30 EN FIN DE POSTE

06 février 2015

 

Le Gouvernement accepte les suppressions d'emplois

 

Lors des questions au gouvernement au Sénat le 3 février le sénateur communiste Michel Le Scouarnec est intervenu pour demander quels étaient les engagements de l’Etat actionnaire sur la situation dramatique du chantier STX Lorient.

 

La réponse de la secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie M.Macron a été très claire : « …cette stratégie implique malheureusement la suppression de 47 postes chez STX Lorient.

 

Tout sera mis en œuvre pour en limiter les effets, notamment le reclassement interne, qui devra limiter au maximum le nombre de licenciements effectifs. »

 

Voici donc la posture de l’Etat actionnaire à 33,34%, chantre de la lutte contre le chômage devant les médias, mais lorsqu’il est confronté à ce problème devient le gouvernement licencieur.

 

Malgré nos déplacements dans les ministères en janvier nous n’avons pas été écoutés.

 

La région Bretagne proposait de sursoir au PSE en faisant en partie de la formation professionnelle, là non plus nous n’avons pas été écoutés. Pour tout nous avons été entendus mais pas écouté !

Le gouvernement est atteint de « Macronite aigue » quand il s’agit de sauver des emplois et qu’il est partie prenante dans le dossier.

 

Alors la Direction propose du reclassement interne mais avec un contenu social qui laisse à désirer. D’ailleurs à ce stade des négociations nous n’avons aucun souhait de salariés pour partir à St-Nazaire.

 

Pour le reclassement externe, la direction a supprimé la prime de 12000€ qu’elle proposait aux salariés ne prenant pas le congé de reclassement suite à une intervention de la Direccte qui trouvait cette solution incitative à ne pas prendre ce congé.

 

La prime de 12000€ passe en perte pour les salariés et profit pour la Direction !

 

Les organisations syndicales ont demandé que cette prime qui a été budgété soit réattribuée d’une autre façon mais la direction ne veut plus.

 

La Direction veut licencier à pas cher et arrivera à ses fins si les salariés la laisse faire. Vous qui êtes sur la liste des licenciements, il faut vous mobiliser sinon vous n’aurez rien !

 

Il n’y a que le rapport de force qui est valable face l’autisme du patron et du gouvernement complice de ce méfait sur l’emploi.

 

L’avenir risque d’être obscur pour ce chantier naval où les effectifs seront divisés par deux fin avril.

C’est peut être l’ouverture qu’attendait un éventuel repreneur qui ne dit pas son nom….

 

 

AU ROHU UN CHANTIER SE MEURT

 

 

28 janvier 2015

COMMUNIQUE DE PRESSE

 

Après avoir écouté les mesures alternatives proposées par le comité d’entreprise lors de la séance d’hier, Monsieur Castaing, ayant une conférence de presse à St-Nazaire, a dû partir prématurément avant d’avoir répondu aux élus.

Nous sommes surpris de voir ce matin qu’il réservait sa réponse pour la presse et nous regrettons ce manque de respect envers les représentants du personnel de l’entreprise.

 

Nous notons sa volonté de conserver le site de Lorient. Dans ce cas, qu’il  donne alors du travail aux salariés au lieu de leur retirer la fabrication d’une cheminée sans en remplacer la charge de travail, sinon par de vagues promesses et du chômage partiel.

 

La presse annonce que Kership et Damen seraient sur les rangs pour racheter le Rohu. Hier, Monsieur Castaing nous a pourtant affirmé qu’aucun repreneur ne s’était présenté. Nous cacherait-il des informations ?

 

Cela va dans le sens de la priorité de  Monsieur le député de Lorient, Gwendal Rouillard qui se bat pour la reprise du Rohu par Piriou.

En novembre 2013 lorsque nous avions rencontré Monsieur Piriou il nous avait dit qu’il pouvait faire fonctionner le site avec un effectif moindre, possédant déjà des compétences sur le site de Concarneau.

STX habillerait-il la mariée ?

 

Pour la CGT qu’il y ait des repreneurs cela fait parti de la vie industrielle, mais pour nous pas question de décider, ce n’est pas notre rôle de choisir notre employeur.

Par contre nous serions très favorables à celui qui viendrait avec un véritable projet industriel permettant de garantir les emplois et de maintenir un chantier intégré.

05 février 2015

 

Déclaration CGT au Comité Statégique de la Filière Navale

 

INTERVENTION CGT AU CSF DU 5 FÉVRIER 2015

  • Fin décembre 2013, la Direction Générale de l’Armement (DGA) a notifié la commande de trois bâtiments Multi Missions(B2M) pour la Marine Nationale à Piriou et DCNS. Le Ministère de la Défense a donné sa préférence à l’offre des deux industriels, engagés dans une très vive compétition avec deux autres groupements franco-français :

    • le Cherbourgeois CMN allié à STX France (via sa division Services et son site de Lorient)

    • le chantier Socarenam de Boulogne-sur-Mer, qui concourrait en tandem avec CNN MCO pour la partie maintenance.

Il s’agit en effet d’un marché global, couvrant les études, la construction, mais aussi le maintien en condition opérationnelle (MCO) de chaque bâtiment pour une durée de six ans.

  • DCNS sera en charge de cette partie du contrat, qui sera mené là où les B2M seront basés : en Polynésie française, aux Antilles et en Nouvelle-Calédonie.

  • Piriou réalisera, quant à lui, les bateaux livrables fin 2015 pour le premier et en 2016 pour les deux suivants.

  •  

Des blocs de coque du premier B2M sont arrivés début septembre en provenance de Pologne. Ils ont été sous-traités à Gdansk en Pologne. Des morceaux de la coque du second B2M sont aussi arrivés à Concarneau. Aujourd'hui, ce sont 5 Blocs qui sont arrivés et non les moindres, puisqu’il s’agit de la partie avant et la partie arrière. En fin de compte c'est un navire qui sera construit en Pologne et pendant ce temps là le chantier naval STX Lorient n'a pas de travail. Nous tenons à remercier tous les fins stratéges étatiques et industriels qui permettent à la Pologne de se développer au détriment de nos chantiers nationaux.

Comment expliquer que des navires militaires français soient construits en partie à l’étranger, alors que certains de nos chantiers navals n’ont plus de charge de travail et que nous avons ces compétences ?

 

C’est un mauvais coup porté à la construction navale française et au delà c'est un coup mortel porté au chantier naval STX Lorient !

Le contrat de filière prévoit de développer les solidarités entre les grandes entreprises, ETI et PME.

 

Est ce que nous parlons des entreprises en France ou en Pologne ?

La CGT revendique que les programmes de la navale militaire francaise et des navires assurant la continuité territoriale soient réalisés sur le terrritoire français. Entoute logique, c'est l'argent du contribuable français et il doit servir notre économie.

Dans le même ordre d'idée:

 

Brittany Ferries / STX France : Des navires français financés en partie avec l’argent des collectivités et de l’État ; modifiés en Espagne

  • Brittany Ferries, compagnie maritime bretonne, a choisi pour être conforme à la nouvelle réglementation sur les émissions de souffre des navires, en vigueur depuis le 1er janvier 2015, de mettre en place des systèmes de lavage des fumées.

  • Cet investissement est de 90 millions d’€. L’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie) a octroyé une aide de 3.6 millions d’€ (dont 1.2 million de subventions, le reste étant constitué d’avances remboursables) qui sert à financer une partie des travaux du navire le Normandie.

  • De plus une aide de 4 millions d’€ a été attribuée par la région Bretagne et la Normandie va en faire de même. Ces aides sont des avances remboursables et serviront à lever des emprunts envers les banques.

  • Malheureusement, ces aides octroyées par le gouvernement et les régions Bretagne et Normandie ne profitent pas au tissu économique local. Le premier appel d’offres concernant les modifications des ferries : le Normandie, Cap Finistère et Barfleur a été remporté par STX France.

  • C’est une charge de travail d’environ 8 mois qui aurait du benificié aux chantiers nationaux.

  • Au lieu de ça, STX France a réalisé ces modifications dans un chantier espagnol.

  • En automne 2015, les navires de la Brittany Ferries : l’Armorique, le Mont Saint-Michel et le Pont-Aven sont soumis aux mêmes modifications. Il est indispensable que ces travaux soient effectués à Brest afin qu’il y ait un retour sur investissement.

  • Une question se pose : Est-ce une technologie française qui a été utilisée?

 

Aujourd'hui, nous pouvons nous féliciter du carnet de commandes de nos chantiers navals et ce n'est pas fini !

 

  • L'Arabie Saoudite a l'intention de commander 33 patrouilleurs OPV (offshore patrol vessels) à DCNS dans un delai de 4 ans. Cette commande devrait être finalisée courant juin. Lecontrat de filière prévoit de développer les solidarités entre les grandes entreprises, ETI et PME.Dans ce cadre le collectif naval de la FTM CGT regroupant l'ensemble des syndicats CGT de la filière navale demande de passer du dire au faire . L'industrie navale française n'a un avenir que si elle continue de maitriser son savoir faire et avec le maintien de tous ses outils industriels.

  • Ce sont donc 8 navires par an . Ces navires doivent être construits en France.

  • Cette commande releve deux points importants :

 

  • Le lieu où sont construits ces navires

Au moins deux chantiers sont necessaires pour répondre à cette commande, l'un de ceux là doit etre le chantier de STX Lorient réunissant toutes les compétences pour ce type de navire.

  • Avec quel personnel ?

Avec 5 millions de chômeurs, doit-on encore favoriser le dumping social avec l'utilisation massive

de salariés détachés. Des règles renforçant l’équité doivent être mise en place par les instituons, tel que un taux horaire identique au SMIC. Il est indispensable de réfléchir à une charte (conditions de travail, conditions d’hébergement, formations..) encadrant le recours aux salariés détachés.

 

Des projets immédiats

  • Dans quelques semaines RCCL va signer la commande de 2 paquebots

  • le carnet de commandes de STX France va atteindre plus 40 millions d'heures hors marché EMR

  • La Direction générale de l'armement (DGA) a lancé un appel d'offres portant sur l'acquisition de quatre bâtiments de soutien et d'assistance hauturiers (BSAH) pour la Marine Nationale.

  •  

Conclusions:

  • Dans quelques mois tous les chantiers vont être saturés, alors pourquoi se priver de capacité de production en sabordant le chantier naval de STX Lorient sauf si la strategie est de construire les navires à l'etranger.

  • Les constructeurs nous disent que nous manquons de compétences et de savoir faire alors pourquoi licencier 47 salariés qualifiés ?

  • Océan 21 avait pour vocation de maintenir et de développer l'emploi de la filière navale en France et non pas en Espagne ou en Pologne.

  • STX FRANCE a capté 28 millions d'€ dans le cadre de l'AMI 1 et 2

  • Où est la cohérence ? L'argent public ne doit pas servir à diminuer nos compétences.

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